Me Jean-François Bodet

Me Fatima Gajja-Benfeddoul

Avocats Spécialistes en Droit de la Famille

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Réflexions personnelles

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 La première consultation

La première consultation est essentielle et ne doit surtout pas être mésestimée, ni par le client qui a souvent tendance à croire qu’une simple communication téléphonique suffit à engager un avocat, ni par l’avocat lui-même qui fait au cours de cet entretien, un véritable diagnostic de la situation présentée.

Cette première consultation permet :

  • d’une part d’établir entre l’avocat et son futur client un véritable lien de confiance (on fait connaissance) ;
  • d’autre part d’envisager des solutions efficaces et pérennes (on échange nos idées) ;
  • enfin d’envisager l’avenir (prévision du coût, de la durée et de la difficulté d’une éventuelle procédure).

Elle représente de la part de l’avocat un vrai travail qu’il convient de rémunérer.

Elle est facturée 80 € TTC au sein de mon cabinet, lorsqu’elle reste orale et préparatoire d’un dossier.

Il est rare, sauf lorsque le client le demande, qu’un dossier soit ouvert spontanément lors de cette première consultation.

En effet, cet entretien, pour être efficace, doit être source de réflexion pour le client et la procédure ne débutera, suivant les accords verbaux échangés lors de ce premier rendez-vous, que lorsque le client aura revu son conseil et réuni l’ensemble des pièces nécessaires au traitement de son affaire.

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La convention d’honoraire

La convention d’honoraire est aujourd’hui rendue obligatoire par l’ensemble des barreaux de France, et c’est un progrès considérable dans l’élaboration du lien de confiance entre client et avocat.

Elle représente une sécurité pour le client qui a ainsi l’assurance que le budget fixé pour le traitement du dossier sera tenu.

La convention doit être descriptive des prestations que l’avocat s’engage à effectuer pour conduire le dossier à son terme. Elle doit également prévoir les éventuels surcoûts que peut entraîner toute procédure judiciaire.

La convention d’honoraire est signée par l’avocat et le client, et chacun doit en conserver un exemplaire.

Personnellement, je ne pratique pas l’honoraire calculé au taux horaire, trop défavorable au client qui ne peut bien sûr pas vérifier le temps passé par l’avocat sur son dossier.

Un forfait d’honoraires est donc négocié avec le client, forfait qui apparaît très clairement dans la convention.

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Le droit de la famille (côté technique)

Sous le vocable générique de « droit de la famille », se trouvent réunies plusieurs disciplines diverses qui entretiennent entre elles un rapport plus ou moins marqué : mariage – pacs – concubinage – filiation – autorité parentale – droit de visite – pension alimentaire – divorce – prestation compensatoire – régimes matrimoniaux – filiation – succession – libéralités – donations – tutelle – curatelle – sauvegarde de justice… j’en oublie certainement !

Comme me l’a fait observé un jour un de mes clients : « Je ne m’étais pas marié pour divorcer, et je n’imaginais pas qu’en divorçant, j’allais liquider mon patrimoine en organisant une donation partage entre mes enfants, et regarder finalement la mort en face….) ».

Ainsi, contrairement aux idées reçues, le droit de la famille demeure très technique, avec de nombreuses passerelles d’une discipline à une autre, et en constante évolution tant sur le plan législatif que jurisprudentiel.

C’est la raison pour laquelle il est devenu une véritable spécialité et que le ministère d’avocat est obligatoire dans la quasi-totalité des procédures qu’elle entraîne.

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Le droit de la famille (côté psychologique)

L’originalité de la matière est que l’on touche, souvent, par cet exercice, au tréfonds de l’âme humaine : l’amour ou la haine, les difficultés de la séparation ou du changement de vie, les rancœurs familiales, le rapport à l’argent, parfois à la maladie…

Chaque client doit donc être traité différemment selon l’abord qu’il fait de son propre dossier.

C’est la raison pour laquelle je me suis très tôt intéressé à la psychologie et que je me suis formé à la médiation familiale qui est parfois l’une des clés de la réussite de certaines affaires.

Si je n’exerce plus la médiation en dehors de mon cabinet, j’en utilise les arcanes spontanément, et suis le premier à conseiller un organisme qui peut s’en charger.

De la même manière, j’accorde toujours beaucoup de temps aux différents rendez-vous que le client peut demander tout au long de la procédure.

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